Uluru, Kings Canyon and Alice Springs

Publié le par Charlotte

Dimanche 3 août
A nouveau levés aux aurores, nous avons regardé le soleil se lever sur Uluru. Nous avons ensuite fait le tour du rocher (environ 9km).
Dans la culture des aborigènes, grimper sur le rocher est réservé à des cérémonies bien particulières. La montée est cependant autorisée (demande du gouvernement australien) aux touristes, mais les aborigènes n'aiment pas du tout ça et il est indiqué partout "don't climb the rock!". C'est un peu comme si on escaladait nos églises...
Tout autour du rocher, il y a des grottes et des zones de cérémonies. Il est strictement interdit d'y prendre des photos. On peut avoir jusqu'à 5 000$ d'amende si on se fait attraper....



Après avoir fait le tour, nous sommes allés à Kata Tjuta. C'est également un site sacré aborigène. Le rocher est de la même couleur qu'Uluru, mais au lieu d'avoir un seul bloc hors du sol, il y a une douzaine de petites montagnes.


Après cette visite, nous avons repris la route dans le désert vers Kings Canyon. En route, nous nous sommes arrêtés pour voir le lac salé Lake Amadeus. Nous avons également dû ramasser des branches pour faire du feu pour la soirée. Au bord de la route, il y avait pas mal de tas de branches. Ben s'est arrêté à côté de l'un d'eux. En fait, les tas avaient été fait par des touristes comme nous, les semaines précédentes :)
Le problème c'est que Ben voulait des très grosses branches. On a dû s'enfoncer dans le désert et ramasser ce que l'on trouvait. Il y avait des arbres morts, pas très grands, et dont les troncs avaient la taille des branches des arbres de chez nous. On a donc tiré des bouts de bois sur quelques dizaines de mètres, en s'écorchant les mains avec les épines, etc...

Nous avons passé la nuit dans le campement de Kings Canyon Resort. Le camp est infesté de dingoes qui se baladent librement. Ils ne sont pas spécialement dangereux. Ce sont plutôt les chiens sauvages (ou les croisements chien-dingo) qui sont plus agressifs. D'ailleurs, on a vu 1 ou 2 dingoes traînés près des poubelles mais ils ne nous ont pas prêtés attention.

Pour cette soirée à Kings Canyon Resort, Ben a préparé une queue de kangourou. C'est un met très délicat pour les aborigènes. Il a sorti une queue de kangourou congelée qu'il a d'abord laissé décongelé au bord du feu. Ensuite, il a mis la queue dans les braises. Ça sentait un peu mauvais à cause des poils qui brûlaient. Quand la queue était cuite, il pris un couteau et il a gratté les poils. Il a ensuite tiré toute la peau d'un coup (ou presque). On s'est ensuite passé la queue de mains en mains pour y goûter. La viande de la queue est la meilleure, mais il y a beaucoup de tendons... Je n'ai pas senti de goût spécial...

Lundi 4 août
Dernière journée du tour, où une fois de plus, nous nous sommes levés avant le soleil! Sur la piste menant à la route goudronnée, nous avons eu un petit souci... A l'aller, Ben s'était amusé à rouler comme un fada, ça sautait dans tous les sens... Le problème c'est qu'une partie de l'attache remorque où sont stockés nos bagages a lâché. La remorque a commencé à traîner par terre. Ben s'est arrêté et nous avons essayé de retrouver cette pièce. Nod (un anglais de 48 ans) a réussi à rafistoler le tout et nous avons pu repartir. A la station service de Kings Canyon, ils ont pu racheter une pièce neuve, histoire d'arriver à Alice Springs dans les temps.

Nous avons donc fait notre dernière randonnée dans le Northern Territory à Kings Canyon. C'est un canyon qui fait 270m d'altitude. Il a fallut d'abord monter des marches pour arriver sur le plateau. Ensuite, nous nous sommes baladés au dessus du canyon. Les falaises étaient rouges, bien tranchées car certaines parties sont tombées il y a 60 ans. Nous avons fait un tour dans le Jardin d'Eden, une partie enclavée du canyon qui retient l'eau. Il y a donc des arbres de toute sorte et une petite piscine d'eau (sale). Ce jardin porte bien son nom, car autour du canyon et sur le plateau, il n'y a que du rocher rouge.


Après cette superbe ballade, nous avons repris la route pour Alice Springs. En chemin, nous avons fait un arrêt dans un pub-station service, où le propriétaire a un dingo qui chante. Il faut jouer du piano devant le dingo, celui va se mettre à chanter, enfin, pour moi c'était plutôt hurler à la mort. Au bout de quelques secondes, il monte carrément sur le piano... Ça peut durer tant que le pianiste n'en a pas marre... Ça a eu l'air de plaire aux autres, moi j'ai trouvé ça horrible...

Enfin, nous sommes arrivés dans notre backpacker à Alice Springs. Nous avons tous mangé une dernière fois ensemble et nous sommes racontés les dernières rumeurs sur les membres du groupe et chacun est retourné se coucher (dans un vrai lit en ayant pris une bonne douche).

Mardi 4 août
Avant de reprendre l'avion de Sydney et retrouver le froid et la pluie, nous avons eu le temps de visiter rapidement Alice Springs. C'est une petite ville de 23 000 habitants. Il y a beaucoup d'aborigènes. On y trouve d'ailleurs de nombreuses galeries d'art aborigène. La ville n'a pas grand chose d'intéressant en soit. Mais c'est assez fascinant de voir qu'une ville subsiste au milieu de nulle part. Il y a surtout l'école de formation des "Flying Doctors. Les flying doctors sont les urgentistes du désert.
Voilà, Good Bye Australian Outback! Expérience fantastique, c'était un véritable bonheur de vivre en pleine nature, sans immeubles, routes, magasins, pollution, etc...
Rien que du rouge et du bleu et le soleil qui tape...

Publié dans Découverte

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